TRAVERSÉE CHAMONIX - ZERMATT
Traversée Chamonix - Zermatt :
Traversée Chamonix – Zermatt
11 JOURS – SANS GUIDE
Découvrez la Haute Route des Alpes par les sentiers, une randonnée au long cours qui relie deux grandes capitales des Alpes : Chamonix Mont-Blanc en France, et Zermatt en Suisse.
Découvrez une succession de vallées au cachet authentique, de nombreux cols de renom, d’innombrables petits villages aux charmes certain ainsi que de nombreux glaciers, lacs et torrents dévalant les pentes de forêts ombragées !
Si la Haute Route glaciaire est bien connue des alpinistes, les randonneurs empruntent un itinéraire bien différent. Il s’agit donc ici, de la version « par les sentiers », qui chemine entre 2000 et 3000m d’altitude, en moyenne-montagne, sur des terrains variés et non glaciaires.
Vous souhaitez en savoir davantage ? Voici un article de blog de la traversée réalisée par un de nos clients 🇬🇧
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Départ de la randonnée depuis le village de Montroc, dans la vallée de Chamonix-Mont-Blanc.
Jour 1 : Montroc – Trélechamp – Trient
L’arête de l’aiguillette des Posettes est particulièrement esthétique et panoramique. Le massif du Mont-Blanc, ses principaux sommets ainsi que la vallée de Chamonix offrent un paysage à couper le souffle ! Les alpages des Posettes et ceux de Balme sont les derniers en activité près de Chamonix. Le franchissement de la frontière franco-suisse se fait par un sentier à flanc de montagne, au travers des alpages de Catogne. Le village de Trient est notre destination.
Distance approximative : 11,5km – Dénivelés : +1000 / -1200.
Jour 2 : Trient – Champex (via les Alpages de Bovine)
La journée débute par une montée jusqu’au Col de La Forclaz. Le sentier gagne ensuite une belle forêt de mélèzes et rejoint les alpages de Bovine, qui surplombent la haute vallée du Rhône, située en amont du lac Léman dans le valais Suisse. On peut également admirer le massif des Dents du Midi ainsi que les contreforts des Alpes Bernoises. Plus à l’Est, les Alpes Pennines (Valaisannes) nous accueillent avec un représentant de taille, voici le massif du Grand Combin. La « route de Bovine » est utilisée par les éleveurs pour guider le bétail à travers les montagnes. Le sentier descend maintenant vers le Plan de l’Au et enfin Champex le Lac.
Distance approximative : 15 km – Dénivelés : +850 / -1000.
Jour 3 : Champex – Cabane de Mille
Depuis Champex-Lac, une descente plaisante à travers la forêt, coteaux et petits hameaux permet de rejoindre le fond du Val d’Entremont et le village d’Orsières situé au pied du col du Grand St Bernard. Voici les Alpes Valaisannes ! Une longue montée sur le versant ouest du Val d’Entremont est nécessaire pour atteindre les crêtes du mont Brûlé qui permettent d’admirer une dernière fois les sommets situés au nord-est de la chaine du Mont-Blanc. Le sentier rejoint la cabane de Mille perchée à 2473m d’altitude.
Distance approximative : 13 km – Dénivelés : +1700 / -700.
Jour 4 : Cabane de Mille – Cabane de Louvie
Voici une étape longue mais sans difficulté. Les paysages sont de toute beauté, depuis la Cabane de Mille surplombant le Val d’Entremont jusqu’à la Cabane de Louvie, surplombant le Val de Bagnes. Le sentier traverse dans un premier temps jusqu’à la cabane de Brunet, et descend ensuite dans le Val de Bagnes. Depuis le village de Fionnay, le sentier remonte en direction de la cabane de Louvie et de son magnifique lac dans lequel se reflète l’immense glacier de Corbassière.
Distance approximative : 18 km – Dénivelés : +1200 / -1400.
Jour 5 : Cabane de Louvie – Cabane de Prafleuri (via le Col de Louvie)
Le Grand Désert, situé entre deux cols, (le Col de Louvie à 2921m et le Col de Prafleuri à 2939m), est un vaste plateau constitué de moraines et de roches moutonnées que les glaciers ont laissé ici et là avant de s’en retourner vers leurs cimes. L’ambiance est très minérale, ponctuée de lacs, de cairns et de balises qui guideront votre traversée. Depuis le col de Prafleuri, le sentier descend jusqu’au refuge éponyme où vous passerez la nuit.
Distance approximative : 14,5km – Dénivelés : +1050 / -1150.
Jour 6 : Cabane de Prafleuri – Evolène (via Col de la Meina)
Notre itinérance préfère éviter le Col de Riedmatten ou celui du Pas de Chèvre. Ces deux passages sont à la fois techniques et aériens. Tous deux peuvent représenter une difficulté majeure pour tous ceux qui n’ont pas le pied sûr dans les pierriers non stabilisés et/ou craignent le franchissement de hautes échelles verticales.
Notre sentier quitte le barrage de la Grande Dixence et descend dans le Val d’Hérémence jusqu’au lieu dit « Môtot », point côté 1905m. Le sentier traverse le torrent de Merdéré et rejoint bien plus tard les alpages de Novèlé (2082m). Le franchissement du Col de la Meina (2702m) permet de basculer dans le Val d’Hérens. La descente depuis le col rejoint le très joli hameau de la Meina. D’ici, un télésiège facilitera la descente jusqu’à Lana.
Distance approximative : 19km – Dénivelés : +1050 / -1560.
Jour 7 : Evolène / La Sage – Zinal (Via Col de Thorens et Lac de Moiry)
Au départ de la Sage, dans le Val d’Hérence, cap vers Zinal ! Vous passerez en premier lieu par le Col de Torrent. Voici une vue imprenable sur le barrage de Moiry aux couleurs étonnantes. Vous plongerez ensuite jusqu’au lac en traversant les alpages de Thorens. Depuis le barrage, le service des navettes locales vous emmènera de Moiry à Zinal où vous passerez la nuit.
Distance approximative : 11km – Dénivelés : +1200 / -700.
Jour 8 : Zinal – Gruben (via Col de la Forcletta)
La montée vers le Col de La Forcletta est longue et variée. Un parcours raide en forêt donne accès à un long balcon agréable au-dessus du Val de Zinal, puis à une accueillante zone d’alpage située sur le raidillon final. Une plongée dans le Turtmanntal (Val Turtmann) marque un saut hors du temps. Inaccessible en hiver, il s’agit du Val le plus sauvage du Valais. Vous apercevrez au loin le Augstbordpass, col que vous franchirez le lendemain, ainsi que le glacier Turtmann cerné par le Bishorn d’un côté et les Weisshorn de l’autre.
Distance approximative : 24km – Dénivelés : +1500 / -1350.
Jour 9 : Gruben – St Niklaus – Zermatt
La montée jusqu’au col de l’Augstbordpass (2892m) est longue : forêt, alpages, pentes herbeuses, cailloux et rochers… C’est la dernière difficulté de notre périple. Le passage du col offre une vue spectaculaire. Voici le Val de Zermatt et le massif des Mischabels. La descente file dans le vallon sous le col jusqu’à l’intersection côtée 2095m. Le sentier se poursuit sur la droite, sur le flanc assez raide de la montagne de Twära, en direction du hameau suspendu de Jungu (1954m). Ici, un petit téléphérique permet de descendre jusqu’à St-Niklaus. Une liaison en train nous transfert jusqu’à Täsch, et une suivante jusqu’à notre destination finale, Zermatt.
Distance approximative : 13km – Dénivelés : +1100 / -1000.
Jour 10 : Zermatt – Fluhalp Hut
Découvrez le romantisme d’une nuit dans un refuge alpin, offrant des levers et couchers de soleil inoubliables. Une randonnée d’une demi-journée vous mènera au refuge de Fluhalp et à son cadre idyllique.
Distance approximative : 8,6km – Dénivelés : +1200 / -200.
Jour 11 : Fluhalp Hut – Gornergrat – Zermatt
Après une nuit à 2606m d’altitude, prenez de la hauteur jusqu’au Gornegrat et ses 3090m. Vous bénéficierez d’une vue à 360° avec un panorama époustouflant sur le massif du Mont-Rose au loin, la Pointe Dufour (4626m) – plus haute montagne de Suisse – et 29 autres sommets de plus de 4000m d’altitude. Vous terminerez vos 11 jours d’aventure à bord du plus haut train à crémaillère d’Europe, avant de redescendre jusqu’à Zermatt.
Distance approximative : 9km – Dénivelés : +970 / -950.
Remarque: l’itinéraire, les distances et les altitudes peuvent varier légèrement pour de nombreuses raisons indépendantes de notre volonté, comme notamment les conditions météorologiques ou bien le terrain lui-même.
Sachez également qu’un trekking en liberté implique votre propre responsabilité dans l’itinéraire que vous choisirez et les choix que vous ferez sur les sentiers. Nous vous fournirons un roadbook et les tracés GPX mais vous ferez de la randonnée tous les jours par vous-même et nous ne pouvons pas être responsables de la décision et des faits qui peuvent survenir lors de votre randonnée.
Inclus :
- Hébergement : 10 nuitées (9 nuits en dortoir et 1 nuit en chambre privée).
- Repas : 9 petits-déjeuners (non inclus à Zermatt) et 8 dîners (non inclus à Zermatt et à La Sage).
- Informations de voyage : feuille de route, tracé GPS et carte.
- Assistance de notre équipe sur place.
Non inclus :
- Assistance Rapatriement (obligatoire) et Annulation (fortement recommandée).
- Hébergement de la nuitée avant le séjour (jour 0) et de la nuitée après le séjour (jour 11).
- Transferts pendant le séjour si nécessaire et transferts vers Chamonix/depuis Zermatt.
- Petit-déjeuner le jour 9 + dîners le jour 6 et le jour 9.
- Déjeuners, encas et dépenses personnelles.
- Tout ce qui n’est pas indiqué dans la partie « inclus ».
Options sur demande : nous contacter.
- Transferts vers Chamonix et depuis Zermatt.
- Hébergement à Chamonix et/ou à Zermatt.
Durée : 11 jours | Niveau : Expert |Période : de juillet à septembre | Taille du groupe : illimité | Séjour non guidé | Destination : France/Suisse.
Conseil de notre équipe :
La traversée Chamonix – Zermatt en trek est un parcours exigeant qui demande d’avoir le pied montagnard ainsi qu’une certaine expérience. Un entrainement en amont et une bonne forme physique sont nécessaires.
Lien utile : article de blog – tout savoir sur la traversée Chamonix- Zermatt.
F.A.Q.
Traversée Chamonix - Zermatt
Un chemin technique est un sentier qui présente un relief particulièrement dénivelé et une surface (bande de roulement) de nature très hétéroclite (tout type de terrain). Le chemin est donc moins « roulant », plus accidenté, il requiert davantage d’attention et de prudence de la part du randonneur.
Certains de ces passages techniques peuvent occasionner, lorsque le terrain l’exige :
- Le franchissement d’aménagements permanents (mains courantes câblées, échelles, passerelles…)
- Le recours à du matériel technique (usage d’une corde pour protéger une progression, usage de crampons sur de la neige dure, etc.)
- De pouvoir faire preuve d’aisance dans ses déplacements et d’habilités techniques (où et comment on doit poser ses pieds afin de permettre une progression avec un maximum de sécurité)
- Le recours à des connaissances et à un bagage technique alimentés et éprouvés par quelques années d’expérience (être capable d’adopter le meilleur comportement et de prendre la meilleure décision)
La technicité d’un chemin peut être représentée sur la globalité de l’itinéraire, ou bien seulement une portion de ce dernier. Son franchissement requiert un effort de concentration plus soutenu. De fait, la dépense énergétique liée à l’effort physique et psychologique est plus importante. Les temps de parcours s’en ressentent et doivent donc être considérés lorsque l’on prépare sa sortie. Bien évidemment, il en est de même pour les temps consacrés à la récupération.
Tous les chemins techniques sont franchissables, dans la mesure où l’on fait preuve de calme, d’analyse et de méthode. Rien n’est insurmontable dès lors que l’on s’y attendait, depuis que l’on s’y prépare et maintenant que l’on se met en action !
Dans le doute, faites appel à un professionnel qui pourra vous guider dans les choix et décisions à prendre. C’est de loin la meilleure marche à suivre !
Cela revient à définir ce que l’on entend par expert !
C’est celui qui connaît très bien sa pratique et qui peut témoigner de ses compétences. Entrainé, connaisseur, déjà rompu à quelques expériences significatives, son objectif est de perfectionner toujours davantage son art dans la pratique en multipliant les expériences aussi souvent que possible.
Si tu te définis en tant que tel, alors n’hésite pas à consulter tous nos programmes qui font mention du niveau expert.
Dans le doute, faites appel à un professionnel !
Ce sont deux itinéraires de randonnée de plusieurs jours chacun, sur des massifs montagneux soumis aux mêmes contraintes et dynamiques. Le milieu montagnard présente les mêmes caractéristiques (écosystème, météo/climat, relief et paysages…). Ces deux randonnées sont donc aussi belles l’une que l’autre, cependant, le Chamonix-Zermatt est plus difficile que le Tour du Mont-Blanc, parce que :
- La très grande fréquentation du TMB a favorisé la formation d’un plus large sentier. Le chemin est bien plus « roulant », commode et « lissé » par le passage des randonneurs, VTTistes, animaux de bât). La marche est donc plus facile sur les sentiers du TMB.
- Les sentiers du Chamonix-Zermatt franchissent des cols qui sont plus hauts en altitude. L’effort physique est donc plus éprouvant et les contraintes climatiques potentiellement plus sévères.
- L’itinéraire du Chamonix-Zermatt présente des étapes ou des portions d’étape qui sont plus techniques (la traversée du Grand Désert par exemple). Globalement, les sentiers sont plus étroits, et plus nombreux sont les passages exposés qui exigent des efforts physiques et psychologiques plus soutenus.
- Le programme du Chamonix-Zermatt propose des dénivelés journaliers et une distance totale parcourue bien plus importants. La gestion de l’effort et des temps de récupération requiert davantage d’expérience.
De fait, on se doit de connaitre ses propres aptitudes (connaitre son niveau ainsi que ses limites) et de toujours bien préparer sa randonnée (connaitre son itinéraire et disposer du matériel adéquat).
C’est en forgeant que l’on devient forgeron ⚒
Vous pouvez réaliser des sorties à la journée qui proposent un niveau de difficulté équivalent ou plus exigeant. Vous pouvez également multiplier les expériences qui confortent vos aptitudes & habiletés (diversifier les milieux de pratique et les modes d’exécution, acquérir de nouvelles compétences comme la lecture de carte, la navigation avec la boussole ou GPS).
Et bien sûr, toujours prendre connaissance de la sortie que vous vous apprêtez à faire.
Tout savoir sur la traversée – c’est par-ici !
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